On dispose au départ d’une plaque de cuivre grainée à l’aide d’un berceau (fig. 1). Cet outil pourvu d’un tranchant semi-circulaire finement dentelé laisse sur le cuivre un réseau de lignes pointillées qui forme une texture régulière et permet d’obtenir lors de l’impression un noir profond.
Le graphisme est obtenu en écrasant le grain de la surface de la planche de cuivre à l’aide d’un brunissoir (fig. 2) ou d’un grattoir (fig. 3) de façon à éclaircir progressivement certaines zones. Plus le grain sera aplani, moins il retiendra l’encre. Pour obtenir un blanc, on s’efforce donc de polir à nouveau la plaque de cuivre à l’endroit convenable. On travaille en négatif dans des conditions difficiles ; c’est l’aspect du cuivre qui indique à l’œil les différentes valeurs obtenues.

Cuivre en cours de finition avec, en arrière plan, une pointe d'agate, un grattoir, un brunissoir et une loupe de contrôle.


